L’agneau blanc
Ecosse
Proposé par Lord Blackwood / Lanarkshire
traduit par le conteur Armanel
Il était une fois un fermier qui avait un agneau blanc et lorsque Noël approcha, il décida de tuer cet agneau blanc. Lorsque l’agneau blanc a entendu cela, et il a décidé de s’enfuir.
Il n'était pas allé bien loin quand il a rencontré un taureau. Le taureau lui dit:
"Salut, salut! L’agneau blanc, où vas-tu?"
"Moi," dit l’agneau blanc, "je vais chercher fortune loin d’ici; ils allaient me tuer pour Noël, et j’ai pensé qu'il valait mieux que je me sauve."
"Il vaut mieux pour moi", dit le taureau, "aller avec toi, car ils allaient faire la même chose avec moi."
"Je veux bien que tu m’accompagnes", dit l’agneau blanc; "Plus on est de fous et plus on rit."
Ils ont avancé jusqu'à ce qu'ils tombent nez à nez avec un chien.
"Salut à toi! L’agneau blanc ", dit le chien.
"Salut, chien!" répondit l’agneau blanc.
"Où vas-tu?" dit le chien.
"Je fuis, car j'ai entendu dire qu'ils menaçaient de me tuer pour Noël."
"Ils allaient me faire la même chose," dit le chien, "et je t'accompagnerai bien volontiers."
"Viens, alors", dit l’agneau blanc.
Ils ont continué leur chemin, tous les trois, l’agneau, le taureau et le chien, jusqu'à ce qu'un chat les rejoigne.
"Salut à toi! L’agneau blanc." dit le chat.
"Salut à to1! Oh chat." Répondit l’agneau blanc.
"Où vas-tu?" dit le chat.
"Je vais chercher fortune", dit l’agneau blanc, "parce qu'ils allaient me tuer à Noël".
"Ils parlaient de me tuer aussi", dit le chat, "et je ferais mieux de vous accompagner."
"Alors viens," dit l’agneau blanc.
Puis ils ont marché jusqu'à ce qu'un coq les ait rencontrés.
"Salut à toi! L’agneau blanc ", dit le coq.
"Salut à toi! Oh! Coq", dit l’agneau blanc.
"Où, vas-tu ?" demanda le coq.
"Moi", l’agneau blanc, "je pars, car ils menaçaient de me faire mourir à Noël."
"Ils allaient me tuer au même moment", dit le coq, "et j'irai avec vous."
"Viens, alors", dit l’agneau blanc.
Ils ont avancé jusqu'à ce qu'ils tombent nez à nez avec une oie.
"Salut à toi! L’agneau blanc ", dit l'oie.
"Salut à toi! Oh, l'oie", dit l’agneau blanc.
"Où vas-tu?" dit l'oie.
"Moi", dit l’agneau blanc, "je fuis, parce qu'ils allaient me tuer à Noël."
"Ils allaient me faire ça aussi," dit l'oie, "et j'irai avec toi."
La petite troupe poursuivit son chemin jusqu'à ce que la nuit tombe sur eux et, alors, ils virent un peu de lumière au loin; et, bien que cette lumière était éloignée, ils ne tardèrent pas à y arriver. Quand ils sont arrivés à la maison, ils se sont dit qu'ils allaient regarder par la fenêtre pour voir qui était dans la maison et ils ont vu des voleurs compter l'argent; et l’agneau blanc dit:
"Il faudrait que chacun de nous hurle avec son propre cri. Je lancerai mon propre appel; et que le taureau lance son propre cri; que le chien aboie; et le chat miaule; et le coq lance son propre appel, et l'oie son propre cri ", et que nous le fassions tous ensemble.
Sur ce, tous ensemble, ils ont lancé leur cri!
Quand les voleurs ont entendu les cris qui venaient de l'extérieur, ils ont pensé que le diable était là; et ils s'enfuirent et ils se dirigèrent vers un bois qui était près d'eux. Quand l’agneau blanc et sa compagnie ont vu que la maison était vide, ils sont entrés et ils ont pris l'argent que les voleurs avaient compté et ils l'ont partagé entre eux; et puis ils ont décidé de s'installer pour se reposer.
L’agneau blanc dit, "Où vas-tu dormir ce soir, oh taureau?"
"Je vais dormir", dit le taureau, "derrière la porte comme tous les soirs».
"Où vas-tu dormir, l’agneau blanc?"
"Je vais dormir au milieu de la pièce où j'ai l'habitude». Dit l’agneau blanc
"Où vas-tu dormir, oh chien?" dit l’agneau blanc.
"Je vais dormir près du feu où je me sens bien » dit le chien.
"Où vas-tu dormir, oh chat?"
"Je vais dormir", dit le chat, "dans la boîte à bougies, où j'aime me rouler en boule."
"Où dors-tu, oh coq?" dit l’agneau blanc.
"Je vais dormir sur les poutres où j'aime être perché ». dit le coq
"Où vas-tu dormir, oh oie?"
"Je vais dormir sur le perron, où j'avais l'habitude d'être. " a dit l’oie
Ils étaient à peine installés pour se reposer que l'un des voleurs revint pour voir s'il pouvait apercevoir de la présence de quelqu'un dans la maison. Toutes les choses étaient immobiles et il alla chercher une bougie dans la boite à bougies, afin de l'allumer pour faire de la lumière; mais quand il a mis sa main dans la boîte, le chat a planté ses griffes dans sa main. Le voleur a quand même pris une bougie avec lui et il a essayé de l'allumer. Alors le chien s’est levé et a planté sa queue dans une casserole d'eau située à côté du feu; il secoua la queue et éteignit la bougie. Alors le voleur a pensé que le diable était dans la maison, et il s'est enfui; mais lorsqu'il passa devant l’agneau blanc, il lui a fait un croc en jambe; en passant devant le taureau, il a reçu un coup de cornes; et le coq a commencé à chanter; et quand il sortit, l'oie commença à le frapper avec ses ailes.
Le voleur retourna dans le bois où se trouvaient ses camarades, aussi vite que ses jambes pouvaient le porter. Ils lui ont demandé comment ça s'était passé.
«Cela a été, dit-il, dramatique; quand je suis allé à la boîte à bougies, il y avait un homme à l'intérieur qui m'a fourré dix couteaux dans la main et quand je suis allée au coin du feu pour allumer la bougie, il y avait un grand homme noir qui gisait là, il répandait de l'eau dessus ma bougie pour l'éteindre et quand j'ai essayé de sortir, il y avait un grand homme blanc au milieu du sol qui m'a fait un croche-pieds, et un autre homme derrière la porte m’a frappé avec une fourche, et il y avait un petit gosse dans le grenier qui criait de toutes ses forces : « Envoyez-le ici et je lui ferai son affaire »; et il y avait un cordonnier sur perron, qui me frappait avec son tablier. "
Lorsque les voleurs ont entendu cela, ils ne sont pas retournés chercher leur lot d'argent; et l’agneau blanc et ses camarades l'ont gardé paisiblement aussi longtemps qu'ils ont vécu